L’Etat, la Région et la Chambre Régionale d’Agriculture soutiennent les groupes locaux d’agriculteurs engagés dans l’agro-écologie

Vendredi 25 août, Luc Maurer, DRAAF, Marie-Sophie Lesne, Vice-présidente de la Région Hauts-de-France en charge de l’agriculture et de l’agroalimentaire et Christophe BUISSET, président de la chambre régionale d’agriculture visitaient l’exploitation de Monsieur Sébastien Lemoine, producteur légumier à Gouzeaucourt et membre de la CUMA de Villers-Plouich.

Voir la communication conjointe DRAAF/Région/chambre régionale :

Ces producteurs se sont regroupés en GIEE (Groupement d’intérêt économique et environnemental), une forme de groupe local d’agriculteurs. Ce GIEE existe depuis 2015 et est suivi dans son évolution par la DRAAF Hauts-de-France. En savoir plus.

L’Etat et la Région accordent une attention toute particulière à ce type de dynamique vertueuse et souhaitent les soutenir, en apportant notamment une aide aux équipes techniques qui accompagnent les projets (réflexion nécessaire en amont du projet, accompagnement/coaching tout au long du projet, diffusion des réussites…).

Le GIEE, composé initialement de 5 producteurs, a su bien s’entourer et s’est appuyé dans sa démarche sur plusieurs techniciens complémentaires : 3 animateurs de la fédération régionale des CUMA, un animateur du groupement des agriculteurs biologiques du Nord-pas-de-Calais (GABNOR), un coach d’entreprises et un technicien-conseil en AB, originaire de Belgique. Le projet, né en 2013, s’est rapidement développé et étoffé et a connu un succès qui ne se dément pas et fait des émules.

Les résultats de leur projet ont dépassé leurs espérances puisque plus le projet avance, plus il s’étoffe. L’objectif initial de structurer un groupe d’agriculteurs souhaitant se convertir à l’agriculture biologique, pleinement atteint, débouche aujourd’hui sur la création d’une véritable filière territoriale de production de légumes de plein champ avec la création prochaine d’une unité de conditionnement des productions et un partenariat solide avec la coopérative NORABIO, alimentant notamment les magasins Biocoop.

La montée en puissance a également débouché sur la création de la CUMA Bio Territoires qui mettra à disposition des agriculteurs du territoire et de la région des outils et matériels nécessaires à la production et à la valorisation en agriculture biologique.

Ce projet, à travers les solutions qu’il apporte en termes de création d’emploi pour le territoire, de valeurs créées dans les exploitations impliquées et de bénéfices environnementaux, est un projet exemplaire de développement agricole. L’aspect collectif a été prépondérant car il a permis aux agriculteurs de mutualiser, outre les outils de production, l’accompagnement et la formation, les risques pris pour se convertir et modifier en commun leurs assolements. "Ensemble, on est plus fort" résume d’un mot Véronique Cany.


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