État des lieux en 2017 de la conduite et du raisonnement phytosanitaires en grandes cultures.


Dans les Hauts-de-France, le recours aux produits phytopharmaceutiques en grandes cultures connaît une certaine stabilité. L’IFT régional moyen stagne sur les années 2014 et 2017 malgré des conditions climatiques plus clémentes en 2017 et des pratiques plus vertueuses pour la pomme de terre, les pois protéagineux et le maïs. Comparée aux régions voisines, la région des Hauts-de-France a toujours l’IFT total moyen le plus élevé. Ce résultat s’explique par l’importance de la sole en pommes de terre, culture exigeante en traitements fongicides. Côté raisonnement, seuls 48 % des exploitants agricoles décident de déclencher ou non un traitement après avoir observé la parcelle alors qu’ils sont 68 % à suivre le conseil des fournisseurs. Pourtant, 95 % des exploitants agricoles disent avoir opté pour une réduction d’utilisation des produits phytopharmaceutiques. La baisse des coûts de production demeure la motivation prioritaire pour la moitié d’entre eux.

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